lundi 16 août 2010

Victoria Falls, une des sept merveilles naturelles du monde

Et voilà...dans moins de 15 heures nous aurons retrouvé le sol français. Nous sommes à l'aéroport de Jo'Bourg en attente de notre vol vers Paris.
C'est donc d'ici que je vous communique les dernières nouvelles de la Pratsfamily en Afrique Australe.

Samedi après-midi, après avoir rendu notre véhicule nous nous retrouvons donc homeless pour quelques heures dans l'attente de notre suite familiale au lodge. Nous partageons un dernier pique-nique dans les jardins du lodge avant de prendre possession de notre chambre. Cela nous change beaucoup des 12 m2 que nous venons de partager pendant 15 nuits...
En fin d'après-midi nous partons pour un boat drive sur la rivière Chobe. Cette promenade nous permettra de voir de très nombreux (des gros et d'autres plus petits) crocodiles ainsi qu'une multitude d'oiseaux de tous ordres.
Le soir venu c'est autour du buffet du lodge que nous partagerons un repas gargantuesque, nous goûterons successivement du phacochère, de l'impala et du crocodile sans jamais être décus.

Dimanche matin, nous voilà partis pour la Zambie. Nous traversons à bord d'un petit bateau le Zambèze, au milieu de celui-ci nous nous retrouvons à un endroit unique au monde, nous sommes au confluent de quatre pays (Zambie, Zimbabwe, Namibie, Botswana).

Après diverses démarches administratives nous arrivons finalement à Livingstone petite ville située à quelques kilomètres des Chutes.
Notre après-midi sera consacré à la visite des Chutes Victoria côté zambien puis ensuite, après nous être encore acquittés d'un visa supplémentaire, côté Zimbabwéen.
Elles sont bien évidemment très impressionnantes encore plus au Zimbabwe, nous passerons quatre heures à marcher le long des promenades aménagées.

Un dernier diner au bord de la rivière et après notre dernière nuit en Afrique nous prenons lundi matin le chemin de l'aéroport.







samedi 14 août 2010

Botswana

En direct de Kasane juste avant de rejoindre l'aéroport où nous nous séparerons à regret de notre maison roulante.


12/08

Après Katima Mulilo direction Kasane, petite ville du Botswana.Avant d’atteindre cette nouvelle destination il nous faut passer la frontière au niveau du pont de Ngoma. Les formalités sont assez longues puisque nous sommes contraints de nous arrêter à un premier bureau pour sortir de Namibie, ensuite à un deuxième pour effectuer la sortie du véhicule, une barrière sanitaire où nous essuierons nos semelles sur un chiffon imbibé d’un produit « désinfectant » et où nous roulerons dans un bac contenant le même produit et enfin un troisième bureau pour effectuer notre entrée et celle du véhicule au Botswana. Toutes ces opérations ont été effectuées sans souci mais nous ont tout de même fait perdre plus d’une heure.

Pour rejoindre Kasane depuis la frontière la route goudronnée traverse le nord du Parc National de Chobe, comme nous avons encore beaucoup de chance nous croiserons deux petits groupes d’éléphants au cours des cinquante kilomètres de route.
Kasane est une petite ville installée en bordure de la rivière Chobe qui n’est autre que le Zambèze rebaptisé ici Chobe. La ville semble être assez riche, nous y voyons beaucoup de boutiques proposant des articles de prêt à porter ou d’alimentation. Bref, une ville loin de l’image de l’ensemble du pays.

Notre camping est situé un peu à l’extérieur de la ville, il est vraiment quelconque et éloigné du lodge dont nous ne verrons que la réception.

13/08

Ce matin notre première mission est de trouver un Car wash pour faire laver le camping-car qui devra être rendu propre demain au loueur. Nous nous arrêtons sur le bord de la route attiré par un panneau annonçant le lavage de voitures. Après discussion et entente sur le prix, quatre jeunes hommes s’affairent à enlever tout le sable accumulé pendant 15 jours. Après environ trente minutes notre maison est comme neuve, ils ont fait du très bon boulot et en plus ils étaient très sympathiques, un bon moment…
Nous nous rendons ensuite à notre camping pour la nuit situé à peine cinq kilomètres plus loin, l’emplacement qui nous était attribué au départ est trop petit pour notre maison roulante, nous nous retrouvons donc sur un emplacement pour overlanders bien plus grand mais sans aucun charme.

Le lodge est très sympa, nous y passerons nos deux dernières nuits au Botswana, celle-ci en camping et la nuit prochaine en lodge.

A 15 heures nous partons pour environ trois heures de Game Drive dans le Chobe National Park. Le par étant réservé aux véhicules à quatre roues motrices nous partons avec un véhicule du lodge occupé par huit personnes. A peine quelques minutes après notre entrée dans le parc nous avons la chance de voir un couple de léopards. D’après notre chauffeur et guide il est très rare de voir un couple car le mâle ne vit pas habituellement avec la femelle. Dans le cas présent la femelle est en chaleur et tourne autour du mâle afin de s’attirer ses faveurs. Nous les observerons pendant de longues minutes.

Le parc est habité par de nombreux éléphants qui se regroupent à la saison sèche en bordure de la rivière, seule source d’eau à des kilomètres à la ronde. Le parcours de la piste longeant la rivière nous permettra de voir plus d’une centaine d’éléphants, de nombreux hippopotames se dorant la pilule au bord de l’eau et surtout quelques buffles nous permettant de compléter notre Big Five (éléphant, lion, rhinocéros, léopard, buffle). Le buffle n’est pas le plus impressionnant des cinq mais le plus dangereux, les guides sont très vigilants et alors que nous étions descendus du véhicule le mouvement de trois buffles dans notre direction précipitera notre départ.

Demain nous effectuerons un boat drive sur la rivière qui devrait nous permettre de voir les animaux d’encore plus près (pour les éléphants ce sera tout de même difficile tant ils étaient proches aujourd’hui) et aussi de voir des crocodiles.

Le soir au camp, alors que nous venions d’allumer notre dernier feu, Sandrine qui partait à la douche découvre à l’intérieur même du camp un hippopotame de taille moyenne se restaurant de l’herbe fraiche car arrosée copieusement. Nous passerons quelques minutes à le regarder sans que notre présence ne semble le déranger.

En fin de soirée nous avons commencé à faire nos bagages afin de pouvoir les transférer demain dans nos chambres. Nous passerons notre dernière nuit dans notre maison avant de la restituer demain à midi à l’aéroport de Kasane à un chauffeur spécialement venu pour la récupérer.

Dimanche matin un chauffeur viendra nous récupérer au lodge afin de nous accompagner à Livingstone (Zambie) où nous passerons notre dernière nuit en Afrique Australe. La visite des Chutes Victoria dimanche après-midi devrait clôturer en beauté notre périple africain.

Prochaine mise à jour probablement lundi après-midi en direct de l’aéroport international de Johannesburg.







Sur la route (contribution de Sandrine)

Voilà notre périple en Afrique prend fin et il est l’heure des bilans. Cet article aura pour sujet principal la route parcourue pendant 3 semaines sur un total de 3500km.

Les voies de circulation en Namibie sont loin de ressembler aux nôtres. Ici le goudron n’est pas légion et quand on en trouve on sait en apprécier le confort.

Nous avons parcouru moitié de distance sur de la piste et l’autre moitié sur du goudron.
Les routes sont répertoriées par des lettres B c’est le luxe (goudron), C rouge goudron ou sinon un gravier bien aplani et avec très peu de trous donc roulantes jusqu’à 80 km/h, on trouve ensuite les C orange et là cela va d’un bon gravier à une multitude de nids de poule accompagnés de gros cailloux. Il ne faudrait pas ici oublier d’évoquer la tôle ondulée sur les pistes, le cauchemar, on a essayé toutes les vitesses pour essayer d’amortir les vibrations et les nuisances sonores sans succès. On comprend mieux la difficulté d’un rallye tel que le Paris Dakar où cet aspect de piste est omniprésent.
Et puis pour finir on trouve les D qui relèvent plus du chemin mais nous en avons seulement parcourues quelques unes pour rejoindre certains lodges.

La plus mauvaise des pistes empruntées sera la C49 que nous avons remontée vers le nord sur 120 km. Nous avons connu quelques déboires sur cette piste puisque nous y avons perdues plusieurs charnières de portes de placard mais qui avec un peu d’astuces et de bricolage (malins nous avions emporté quelques outils) ont pu être remplacées par d’autres trouvées sur un placard qui ne servait pas. Notre pare brise avant a également fait les frais de cette piste chaotique.

Le confort des passagers sur ces pistes est inexistant, on ne s’entend pas parler et on se cramponne fort. Quant au camping-car bien que nous ayons eu l’autorisation de rouler sur ces pistes il a beaucoup souffert et nous l’a bien fait comprendre par tous les grincements émis.

La conduite en elle-même est assez facile étant donné qu’il y a très peu de virage, la plus longue ligne droite parcourue devait faire environ 180 kilomètres. Aucun souci non plus pour la conduite à gauche grandement facilitée par le faible nombre de véhicules.
Voilà pour le chapitre revêtement et circulation, passons maintenant aux bords de la route. Nous avons vu une grande variété de paysages, du désert blanc interminable, de la forêt, du bush avec ses habitants, deux groupes d’éléphants traverseront la piste à notre proximité et sans parler de troupeaux entiers de chèvres, de zèbres, de vaches, de springboks et autres cervidés.

Le plus marquant ce sont tous les villages construits prés des routes. Ces dernières apparaissent vraiment comme des artères vitales.

Nous y avons croisé des centaines de personnes marchant le long de la route, un grand nombre fait d’ailleurs de l’auto stop. Ils vont chercher du bois ou de l’eau car tous les villages n’ont pas de pompe. Nous avons également vu beaucoup d’enfants revenant de l’école aux alentours de midi, ils portent pour la plupart un uniforme qui semble bien décalé par rapport à leurs conditions de vie. C’était amusant, certains d’entre eux revenaient pieds nus avec leurs chaussures autour du cou. Les gens avec qui nous avons pu parler de ces trajets pour se rendre à l’école nous ont parlé de 6 à 12 km par jour et pourtant nous avons pu voir beaucoup d’écoles.

Nombreux sont les villageois qui font commerce le long de la route, beaucoup de bois à vendre il faut dire que tout le monde fait du feu chaque soir et que pour eux c’est l’élément essentiel de leur cuisine. Ils vendaient également des matériaux pour construire leur maison, bois et fagots de paille essentiellement, sans oublier les multiples objets sculptés en bois à destination des touristes.

Pendant très longtemps nous avons longé une ligne haute tension et la forme des pylônes est originale et empiète très peu au sol, cela ferait beaucoup d’économie à EDF qui doit acheter tous les terrains couverts par les pieds de pylônes. (Pour ceux à qui cela parle cela a du être une très belle commande d’isos composites).

Et puis comme sur toutes les routes du monde l’accident peut arriver. Nous avons d’abord vu de nombreuses personnes de tous les villages alentour courir toutes dans la même direction, puis ensuite la masse de la voiture retournée et écrasée. Finalement une seule victime et rien de très conséquent, quelques fractures. (Isa, Fabrice cette fois j’y suis allée sans hésitation et fait ce qu’il y avait à faire, vérifier, rassurer, protéger….) et Pascal j’ai fini par balayer la route……

Mais ce qui restera dans nos souvenirs ce sont tous les sourires d’enfants et d’adultes que l’on nous a adressés sur notre passage, tous les petits signes de la main et parfois pour les moins timorés quelques pas de danse.





jeudi 12 août 2010

La bande de Caprivi

Nous voila a present a Katima Mutilo, derniere "grande" ville namibienne avant l'entree soit en Zambie par le nord ou bien comme nous au Botswana par l est.
Nous terminons la traversee de la bande de Caprivi. Voici la suite de nos "aventures" qui nous l esperons vous interessent toujours autant.

09/08

Nous sommes donc ce soir à Rundu, ville d’un peu plus de 10000 habitants, porte d’entrée de la bande de Caprivi. Cette bande sépare le pays de l’Angola sur sa majeure partie ouest puis de la Zambie sur sa partie est. Nous sommes maintenant totalement rentrés dans l’Afrique des livres et des reportages télé. Beaucoup de petits villages en bordure de route et une « vie » sur la route elle-même où se côtoient enfants, chèvres, vaches,…

Le camping qui nous accueille ce soir est situé en bordure de la rivière Kavango bien connue pour son delta (Delta de l’Okavango). Nous avons deux emplacements pour nous chacun étant équipé d’un bloc sanitaire complet. Comme quasiment partout, tout est extrêmement propre, comme quoi c’est possible même en camping…
Les garçons profiteront quelques instants de la piscine surplombant la rivière.
Demain nous continuerons d’avancer vers l’est, nous dormirons en bordure du Mahongo Park où nous aurons peut-être la chance d’apercevoir nos premiers hippopotames.

10/08

Comme d’habitude lever de bonne heure, ce matin et pour la première fois un vent violent souffle et la température a du mal à décoller. Nous prenons la route pour 200kilomètres de route.
A quelques kilomètres de notre destination nous apercevons de loin un attroupement sur la route, un 4x4 s’est retourné et se trouve sur le toit au beau milieu de la route. Par chance les occupants s’en sortent bien, seule une femme est légèrement blessée (nous apprendrons plus tard qu’elle a une côte et la clavicule cassée.

Après cet « intermède » nous rappelant que même sur des routes droites et peu fréquentées la route reste dangereuse nous finissons notre parcours nous conduisant à l’entrée du parc. C’est un parc de très petite taille mais « peuplé » de nombreux animaux. Dès le départ nous apercevons quatre hippopotames sur la berge d’en face, c’était un bon début mais ce seront les seuls animaux que nous verrons dans le parc qui nous permettra tout de même de voir deux beaux spécimens de baobab géant.

A la sortie du parc nous gagnons notre camping situé au terme d’une piste de 4 kilomètres très sableuses et pas simple avec notre engin. Sur la route nous prenons deux jeunes filles rentrant de l’école à bord afin de les reconduire dans leurs villages respectifs.
Notre emplacement est situé directement sur la berge de la rivière, en toute fin de journée nous entendrons plusieurs hippopotames jouer dans l’eau sans malheureusement réussir à les voir.

La partie du camping que nous occupons a été aménagée très récemment, les sanitaires sont très originaux, et conçus avec beaucoup d’humour.
Demain dernière étape en Namibie avant de rentrer au Botswana, nous logerons au Camp Kwando dont les propriétaires ne sont autres que les personnes victimes de l’accident de la route de ce matin. Le camp est situé en bordure de la rivière Kwando marquant la frontière entre la Namibie et le Botswana.

11/08

Après deux cent kilomètres sans histoire nous arrivons au camp au sein duquel nous occuperons un emplacement très vaste pour la nuit. Le lodge est superbe, décoré avec beaucoup de goût.
Cet après-midi nous sommes allés « visiter » un village traditionnel. La visite à proprement parler consiste en une démonstration de musique traditionnelle et de certaines méthodes ancestrales de pêche et chasse. Pas inintéressant mais pas non plus ce que nous étions venus chercher. Notre « guide » nous propose alors de nous faire visiter sa propre maison ce qui nous parait bien plus enrichissant. Il vit avec sa femme et ses trois enfants dans un espace clôturé comprenant trois cases, une pour la chambre des enfants, une pour celle des parents et une toute neuve qui sera occupée prochainement par sa fille. Cette « visite » nous a permis de voir comment vivent tous les gens que nous croisons au bord des routes.
Nous avons fini notre après midi au bord de la piscine et la soirée autour du traditionnel feu pour le barbecue sous un magnifique ciel étoilé et avec en prime une superbe éclipse de lune.

12/08

Ce soir premiere nuit au Botswana a la lisiere du Parc National Chobe, lieu de villegiature privilegie des buffles et des elephants profitant de la riviere pour s abreuver en cette saison seche.











lundi 9 août 2010

Des news!!! Après une semaine très riche

Après plus d’une semaine sans possibilité de connexion suffisamment efficiente, me voilà enfin avec la possibilité de mettre à jour le blog. C’est donc plus de huit jours de voyage qui sont résumés ci-dessous. Huit jours riches en rencontres et en émotions que je vous laisse découvrir…

02/08

Ce matin, le temps est très couvert et les embruns de la nuit ont recouvert le camping-car d’une fine pellicule humide qui en séchant collera le sable sur la carrosserie. Le personnel du Lodge nous a dressé la table du petit-déj sur la terrasse de notre chambre mais le froid nous fera rapatrier le tout dans la chambre. Le repas avalé, en route pour le Super Spar pour remplir le frigo et les placards pour les 8 jours à venir. Le supermarché est bien mieux achalandé que celui de Windhoek et nous trouvons quasiment tout ce dont nous avions envie.

Passage obligé ensuite par la station service pour abreuver notre maison gourmande à raison d’environ 12 litres par 100 kilomètres et en route pour le massif du Brandberg.
Nous empruntons d’abord une piste en sel sur 80 kilomètres, elle a l’apparence du goudron mais les propriétés sont différentes surtout lorsqu’elle est humide ce qui est le cas ce matin.

Ensuite, c’est une piste d’assez bonne qualité qui nous permet d’arriver au pied de la plus haute montagne de Namibie. Le lodge est logé au fond d’une petite vallée à 27 kilomètres de la piste principale. Le décor est splendide et l’endroit très calme du moins jusqu’à l’arrivée d’autres touristes deux heures plus tard. Les garçons ont profité de la piscine.

L’emplacement est très sympa avec une belle vue sur la montagne, un braai (barbecue en Afrikans) et deux grands arbres pour nous protéger du soleil.
La chaleur est toujours bien présente, au plus chaud de la journée nous atteignons les 30°.

03/08 : Journée des galères.

Réveil avec le jour pour ma part et petite marche pour photographier la montagne sous la lumière du lever du soleil. Ensuite une fois tout le monde prêt départ en direction de la réserve de Palmwag. Il nous faut tout d’abord reparcourir les 27 kilomètres qui nous séparent de la route puis ensuite nous arrivons sur une piste en très mauvaise état sur laquelle il est difficile de dépasser 40 km/h sur environ 120 kilomètres. Fort heureusement, le paysage est splendide.Au bout de quelques kilomètres nous nous apercevons que le pare-brise est fendu, voilà de la paperasse en perspective une fois rentrés pour en obtenir le remboursement. Un peu plus loin c’est la charnière d’un placard qui cède et la porte tombe, le flacon de lessive la suit dans sa chute déversant son contenu dans l’habitacle…(lessive liquide, en poudre cela aurait été plus monotone à nettoyer !!!!)

Après un démontage et un nettoyage rapide nous reprenons la route pour arriver au Palmwag Lodge vers 14h. Le camping est sympa avec toutes les commodités et même de l’électricité pour brancher la maison et recharger nos multiples équipements électroniques. En début de soirée, et pour continuer dans les galères, Hugo à la recherche, de feuilles pour démarrer le braai se fait piquer par on sait toujours pas quoi…Panique à bord et surveillance pour guetter une éventuelle réaction allergique, finalement tout rentrera dans l’ordre au bout de quelques minutes.

Alors que je vais chercher les allumettes pour allumer le feu une charnière d’un autre placard cède. Heureusement que nous avons pensé à emmener quelques outils…Résultat, avec deux portes on arrive à en conserver une en état de marche. Heureusement le reste de la soirée s’est déroulé sans heurt, nous n’avons pas mis le feu au bush (le bbq est juste sous un arbre !).

04/08

Réveil 5H45 pour être prêt à 7H pour le départ du game drive du matin. Les heures précédant et suivant de peu le lever du soleil sont vraiment très agréables. Le soleil réchauffe très rapidement l’atmosphère et la lumière est magnifique.
7h, nous voilà prêts à monter dans le 4x4 à la recherche des animaux peuplant la concession.

Nous grimpons dans un gros véhicule accompagnés par un couple de néerlandais. Pendant près de cinq heures nous allons parcourir la savane découvrant au passage, springboks, oryx, kudu, steenboks, zèbres et girafes. Les éléphants et les lions sont restés suffisamment cachés pour ne pas être vus.

Nous découvrons également l’Euphorbia Damarana (cf photo), une plante dont la tige et le fruit contiennent un puissant poison que les bushmen utilisaient au bout de leurs flèches. Nous prenons tous les quatre beaucoup de plaisir à guetter dans nos jumelles un éventuel animal. C’est de bon augure puisque ce sera notre occupation principale pendant trois jours dans le Parc National d’Etosha à partir de vendredi.

Le drive devait à l’origine durer trois heures, en fin de compte c’est à midi que nous regagnions notre véhicule que nous avons le plus grand mal à extirper de l’emplacement coupé en deux par un immense palmier.

Deux heures de route plus tard (une très bonne piste sur laquelle Sandrine a conduit et quelques kilomètres de bitume) nous arrivons à 15 heures à la Cheetah’s Farm d’Otjitotongwe.
Dès notre arrivée, nous pénétrons dans l’enclos des propriétaires où se promènent tranquillement trois superbes guépards qui vivent ici depuis qu’ils ont trois mois. Le propriétaire, un néerlandais installé là depuis un peu plus de 10 ans, nous donne les consignes d’usage et à tour de rôle nous caressons ces gros chats qui ronronnent exactement comme un petit chat domestique.
Après nous être installés sur notre emplacement nous rejoignons les autres campeurs pour embarquer à l’arrière d’un gros pick-up afin d’aller assister au nourrissage d’autres guépards semi-sauvages ceux-là. Le « spectacle » est magnifique, plus d’une douzaine de fauves nous suivent et enfin s’arrachent les morceaux de viande lancés par les fermiers.
Enfin, clou de la journée, une mère accompagnée de ses quatre petits, totalement sauvages et situés derrière un épais grillage, s’approche de nous et nous pouvons pendant de longues minutes observer les petits.
La soirée, un peu plus fraiche que les précédentes, se passera tranquillement et c’est vers 22H que tout le monde s’abandonnera pour une nuit paisible.

05/08

Réveil toujours très matinal pour ma part mais ce matin il fait plus froid c’est donc derrière la fenêtre du camping-car que j’observerai le lever du soleil. Aujourd’hui pas besoin de se lever tôt, le camping devant nous accueillir pour la nuit suivante n’étant distant que de quelques kilomètres.

Nous passons la matinée tranquillement, chacun vacant à ses occupations. Lavage du camping-car, remplissage du réservoir d’eau et vidange des toilettes pour ma part, ménage intérieur pour Sandrine et jeux divers pour les garçons. Vers 12h nous quittons la ferme et nous arrivons à peine quelques minutes plus tard au camping suivant. L’endroit est comme d’habitude totalement isolé, seuls trois emplacement composent le camping, chacun disposant de son propre bloc sanitaire à ciel ouvert.

Je n’ai pas choisi ce camping par hasard, le propriétaire est également à l’origine de la création d’une fondation dont le but est de venir en aide à certains membres de la communauté Himba. Les Himbas sont les représentants de la plus ancienne ethnie de Namibie. Certains vivent toujours comme leurs ancêtres selon des coutumes bien spéciales.
Demain à partir de 8h nous allons visiter le village accompagné d’un guide parlant leur langue et connaissant parfaitement leur mode vie.

Comme partout ici, l’accueil est très sympathique, les différents membres du staff du camping viennent à tour de rôle se présenter à nous et discuter quelques instants. Pierre a discuté un long moment avec le guide du camping pendant que ce dernier était en train d’allumer le feu qui chauffe l’eau pour la douche. Le guide lui a posé beaucoup de questions sur sa vie en France et sur nos vacances. Il lui a en retour raconté sa vie….deux bavards s’étaient trouvés au fin fond de la Namibie.

06/08

Ce matin donc lever vers 7h afin d’être prêts pour 8 heures pour aller à la rencontre des Himbas. Notre guide, himba lui-même est ponctuel et c’est donc à huit heures tapantes que nous pénétrons dans l’enceinte du village. Celui-ci se compose de petites huttes faites de bouses de vache et de terre mélangées réparties autour d’un enclos à l’intérieur duquel se trouve le bétail (chèvres et vaches). Le village est habité par 26 femmes, 6 hommes et 35 enfants. Ce matin les hommes sont partis chasser, nous ne verrons donc que les femmes et les enfants. Ce ne sont pas tous les enfants des femmes présentes ici, certains sont des orphelins recueillis et élevés ici. Pendant plus d’une heure trente nous échangerons dans une ambiance très détendue. Les femmes semblent heureuses de nous montrer leur style de vie et les enfants apprécient visiblement notre présence. C’est une expérience très particulière que nous avons vécu là. Les himbas s’émerveillaient de pouvoir se voir en photo sur l’appareil photo et nous, nous étions impressionnés et pour ma part ému de partager ne serait-ce que quelques minutes avec eux.
Nous terminerons la visite par le passage dans la petite boutique aménagé à la sortie du village où ils vendent des bijoux ainsi que des ustensiles nécessaires à leur vie. Nous repartons avec quelques souvenirs de cette très belle visite.

C’est vers 10 heures que nous reprenons la route (et oui j’ai bien dit la route, 210 kilomètres de goudron !!!) vers notre camping situé proche de l’entrée de Etosha. Nous y arrivons vers midi et nous mangeons à l’ombre d’un arbre sur notre emplacement.

Les portes du parc fermant à 17h30, nous nous mettons en route immédiatement après un passage rapide par la piscine pour les garçons. Après le passage de la porte d’entrée du parc nous attaquons notre premier safari. Et là jackpot à peine trois minutes plus tard, sur la droite de la route, avançant lentement, nous découvrons une horde de plus d’une vingtaine d’éléphants dont deux petits. Nous les observons pendant de longues minutes, ils sont bien plus gros et impressionnant que ceux que nous avons eu l’occasion de côtoyer en Thaïlande.

A peine plus loin, c’est un groupe de girafe qui observe le ballet des véhicules sur la piste. Nous décidons de nous rendre au point d’eau le plus proche de l’entrée sept kilomètres plus loin. De loin plusieurs voitures semblent garées en face du trou d’eau, c’est plutôt bon signe. En arrivant sur le parking aménagé face au trou d’eau nous avons le bonheur d’observer trois éléphants et surtout cinq lionnes venant s’abreuver. Finalement c’est ici devant ce spectacle que nous terminerons notre journée avant de sortir du parc et de regagner notre camp.

En arrivant au camp, mauvaise surprise, un groupe d’une vingtaine de néerlandais s’est installé sur l’emplacement voisin et a partiellement envahi le nôtre. Devant tant de sans-gêne nous migrons plus loin afin de retrouver notre tranquillité tant appréciée les jours précédents.

Demain lever 5h30 afin d’être à 6h30 à l’ouverture des portes du parc national et d’augmenter nos chances d’observer d’autres animaux. Nous sommes à deux espèces du big five, il nous manque le léopard, le rhinocéros et le buffle lequel n’est pas présent sur le parc mais que nous devrions voir le long de la rivière Chobe plus au nord.

07 et 08/08

Nous passons ces deux jours à la recherche des animaux dans le parc. Le passage par les différents trous d’eau nous permettra de voir énormément d’animaux, des centaines de zèbres et d’antilopes, plus de soixante éléphants, une dizaine de lions dont un mâle très imposant, plus de trente girafes, et pour parachever ces deux jours et demi passés dans le parc, un rhinocéros noir, notre troisième animal du big five. Nous avons cherché en vain un léopard aperçu à différents endroits par d’autres « chercheurs ». Nous avons tous les quatre beaucoup apprécié cette « traque »qui reste très aléatoire. Nous avons vu de nombreux éléphants alors que des touristes suisses croisés à différents endroits n’en n’ont pas vu un seul en quatre jours. Nous ne sommes pas ici dans une réserve privée et la présence des animaux n’est pas garantie. De ce fait nous sommes encore plus satisfaits lorsqu’ils sont au rendez-vous.

Demain nous effectuerons la plus longue étape de notre voyage, 450 kilomètres pour rejoindre Rundu, porte d’entrée de la bande de Caprivi au bord de la rivière Okavango. Par chance la route est goudronnée… Nous allons rentré dans l’Afrique noire pure, au nord plus de fermiers blancs mais de petits villages de huttes où nous aurons je l’espère l’occasion de faire de belles rencontre.

09/08

Nous voilà à Rundu installés devant mon pc connecté au réseau du web café. La ville est comme je l'imaginais, nous sommes véritablement en Afrique. La population grouille partout, de la musique résonne dans les rues, chacun vacant à ses occupations sans vraiment se soucier de l'autre. Une ambiance encore éloignée de l'Asie mais très sympathique.

Si tout se passe bien, prochaine mise à jour jeudi ou vendredi en direct de Kasane (Bostwana).





















samedi 7 août 2010

Retard de mise a jour

Bonjour a tous (clavier americain donc aucun accent...)

La mise a jour complete du blog ne pourra se faire que lundi soir. Le camping ou nous devions avoir un acces internet ne propose plus ce service et la j ecris depuis un camp a l interieur du Parc Etosha. L acces est totalememt bride et je n ai aucune possibilite de mettre en ligne le tres long article redige, ce sera donc pour lundi avec peut-etre les photos en prime.

Tout se passe toujours aussi bien, dans le parc nous sommes dans un zoo grandeur nature (deja de nombreux elephants et lions dans nos jumelles...)

dimanche 1 août 2010

De Windhoek à Swakopmund

30/07

Après une nuit agréable permettant de récupérer du voyage et un bon petit déjeuner pris sur la terrasse ouverte de l’hôtel nous voilà de nouveau lancés à l’assaut de la ville afin de trouver un supermarché pour remplir le frigo pour quelques jours.

Nous trouvons très facilement et environ une heure plus tard nous avons l’assurance de ne pas être affamés les jours suivants.

C’est donc vers 10 heures que nous sortons de la ville direction Sesriem, porte d’entrée du parc de Sossusvlei. Les 80 premiers kilomètres sont tranquilles, une belle route asphaltée permet de les avaler en environ 45 minutes. Arrive alors le croisement où nous tournons à droite et rencontrons notre premier panneau indiquant le passage à une piste non goudronnée. Et là c’est la claque, on passe en quelques mètres d’une route lisse limitée à 120 km/h à une tôle ondulée caillouteuse faisant vibrer bruyamment la moindre parcelle du camping-car… C’est là que subitement nous envions les chauffeurs des 4x4 qui nous croisent à vive allure.

Après une dizaine de kilomètres la piste devient un peu meilleure puis nettement plus confortable. Finalement les 250 kilomètres nous feront alterner toutes les qualités de route. Le paysage est d’abord banal avant de devenir impressionnant lorsque nous passons dans une vallée entourée de deux montagnes et que nous croisons plusieurs fois le lit de la rivière.

Enfin après environ 5 heures de route nous atteignons notre destination du jour à l’entrée du parc. Et là nous n’envions plus les chauffeurs de 4x4 obligés de monter leurs tentes sur le toit alors que nous sommes tranquillement installés dans le camping-car.

Après avoir signalé notre arrivée à la réception du camping nous partons pour une petite escalade de la Dune Elim, 120 mètres de dénivelé dans le sable mou où deux pas en avant entrainent un pas en arrière, nous n’irons pas jusqu’en haut par manque de souffle…
Demain lever 5h30 afin de profiter de l’heure de bonus d’ouverture du parc qui nous est consentie par le camping. Direction les dunes de Sossusvlei et les différents lacs asséchés connus du monde entier et emblèmes de la Namibie. Une heure de route bitumée est nécessaire pour les atteindre et ensuite navette 4x4 pour parcourir les 5 derniers kilomètres dans le sable.

31/07
Réveil difficile à 5h30 et mise en route à 6h, Il fait frais dehors, environ 7°, à l’intérieur du camping-car on doit avoir le double…L’habillage est obligatoirement très rapide. Les garçons passeront l’heure de route tranquillement installés dans notre lit, une heure de sommeil de gagnée…

Tout au long de la route nous découvrons les dunes éclairées une à une par les premiers rayons du soleil, l’endroit est vraiment superbe. Vers 7h15 nous arrivons au parking où nous devons laisser notre maison pour embarquer dans une navette 4x4 pour nous conduire à proximité du Dead Vlei sur une route très sablonneuse.

C’est ensuite environ 30 minutes de marche dans le sable qui nous conduisent devant ce phénomène de la nature. C’est superbe et le fait de s’être levés très tôt nous permet d’apprécier cette beauté quasiment seuls, quel privilège !

Au fil des minutes la température augmente et vers 9h alors que nous partons à l’assaut du deuxième Vlei (Sossusvlei) il fait déjà pas loin de 28°. Le soleil tape fort et la marche dans le sable est de plus en plus complexe. Alors que nous repartons au parking, nous croisons beaucoup de touristes qui arrivent et qui n’auront pas la chance de goûter ce paysage dans le calme absolu. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il était important de se lever tôt.

Après un repas régénérateur et par plus de 30° nous descendons dans le canyon de Sesriem pour trouver un peu de fraicheur. La piste pour le rejoindre est en mauvais état et la conduite un peu sportive avec un engin comme le nôtre. La balade est très agréable et permet de marcher pratiquement tous le temps à l’ombre.

Après ce petit moment de fraicheur nous reprenons la route afin de rejoindre le lieu d’hébergement de ce soir. Nous y arrivons après environ 1h15 de piste très chaotique. Le camping du lodge ne comprend que très peu d’emplacement, Nous serons seuls pour cette nuit au milieu de nulle part. Les sanitaires sont neufs avec eau chaude à volonté. Cette soirée sera aussi l’occasion de notre premier feu pour faire griller pommes de terre et pièces de bœuf.

Demain une longue journée de route afin de rejoindre la façade atlantique. 300 kilomètres au programme dont 250 de piste avec deux passages de montagne, bref 6 heures de route à prévoir…La vaisselle n’a pas fini de bouger…

01/08

Lever 7h, aujourd’hui il fait très bon déjà 15° dehors et bien sûr un ciel bleu immaculé. Le réveil des garçons est comme d’habitude difficile et sitôt le petit-dej avalé ils filent se recoucher dans notre lit au fond du camping-car. Ils y resteront plus de trois heures de route.
Nous sommes contraints de les réveiller lorsque nous atteignons le Tropique du Capricorne afin d’immortaliser ce passage sur une photo. La piste défile et nous propose différentes qualités, c’est assez monotone mais finalement assez facile. Nous traversons pendant sur plus de 100 kilomètres le désert du Namib, il fait environ 32° et nous ne croisons que très peu de véhicules, une véritable impression d’être seuls au monde.
Au bout de 4h30 de route nous atteignons les dunes bordant l’océan, la température est descendue de plus de 10° et le vent se fait plus fort et surtout plus froid. Les garçons gravissent une des dunes et la redescendent en courant. Une pause repas devant ce décor enchanteur et nous avalons les trente derniers kilomètres jusqu’à Swakopmund notre étape du soir. A l’arrivée plus que 14° au thermomètre soit 18 de moins que dans le désert seulement 80 kilomètres avant. Ce soir le camping-car est garé devant une très jolie guesthouse au sein de laquelle nous occupons deux chambres douillettes pour une dernière dose de confort avant une dizaine de jours. Pour aller jusqu’au bout dans le confort nous dinerons ce soir au restaurant, Pizzas pour certains et filet de bœuf pour d’autres….

Demain direction le nord en passant par une route en sel le long de la côte puis de nouveau de la piste pour atteindre notre camping situé 230 kilomètres plus loin au pied de la plus haute montagne de Namibie, la White Lady.
Prochaine mise à jour vendredi en direct du Parc National d'Etosha.













jeudi 29 juillet 2010

Après une longue (très) journée de voyage.

Nous voilà confortablement installés à la Belvédère Guesthouse de Windhoek. Le voyage s'est très bien passé, trois vols enchainés sans encombre avec cerise sur le gâteau notre premier vol avec l'A380.

Comme prévu à notre arrivée à l'aéroport, Edy membre du personnel du tour opérator "Tourmaline" nous attendait pour nous conduire chez le loueur afin de récupérer notre "maison".

Après diverses formalités, nous voilà donc au volant de ce mastodonte dans les rues de la ville. Je vous passe les innombrables moments de stress de Sandrine mais nous sommes arrivés à l'hôtel sans problème. Un briefing d'environ une heure avec Edy et nous voilà parés pour trois semaines de vadrouilles à travers l'immensité africaine.

Que dire de Windhoek à part qu'elle n'offre bien sûr pas le visage de la Namibie que nous sommes venus chercher. Ici le clivage blancs/noirs est encore bien présent 18 ans après la fin de l'Apartheid. Les "riches" blancs sont barricadés derrière des murs d'enceinte surmontés de clotûres électriques, ils font garder leur voiture lorsqu'ils la garent en ville. Bref une impression d'insécurité permanente démesurée par rapport au taux de criminalité pas si éloigné de celui de Paris.

Deuxième épreuve le soir, trouver un restaurant et s'aventurer seuls dans les rues de nuit. Edy nous a conseillé un resto à viandes typique pas trop loin de l'hôtel. C'est donc armés d'un grand courage que nous décidons de défier la ville la nuit. Bilan le motorhome garé dans une petite rue et soigneusement gardé par un homme dont c'est le travail et qui n'est rémunéré que par l'argent que les chauffeurs des véhicules lui laissent en pourboire (bien entendu il s'agit d'un noir) et un restaurant où nous avons mangé une viande succulente dans un décor sublime.

Demain départ pour le désert du Namib et ses dunes où nous resterons jusqu'à samedi soir avant une longue étape de route dimanche pour rejoindre la facade atlantique du pays. Nous serons alors à Swakopmund et nous aurons un accès internet pour vous donner la suite de nos aventures.

jeudi 15 juillet 2010

A quelques jours du départ...

Nous voilà de nouveau prêts à partir pour un périple dépaysant.
Cette fois-ci c'est l'Afrique Australe qui sera notre terre d'accueil pendant trois semaines. Un long voyage nous mènera de Windhoek, capitale de la Namibie aux Chutes Victoria, en passant par le désert du Namib (l'un des deux plus vieux désert du monde, l'autre étant le désert d'Atacama au Chili), le Delta de l'Okavango et la rivière Chobe au Bostwana.
Ce sera certainement pour nous l'occasion de découvrir certains des plus beaux paysages de notre planète ainsi que nombres d'animaux sauvages jusque là seulement aperçus dans nos zoos.
Nouveau continent, nouveaux paysages et surtout nouveau moyen de locomotion...C'est en effet dans un long motorhome comme ils disent là-bas ou camping-car comme on dit chez nous que nous arpenterons les routes et pistes africaines.
Notre maison pour trois semaines mesurera environ 7 mètres de long pour 2,20 mètres de large.(voir vidéo en dessous)
Beaucoup de découvertes en perspective, peut-être encore plus d'appréhension pour certains (ou certaine...)